On poursuit notre route vers la
presqu’île de Coromandel au sud-est d’Auckland. On commence par une virée sur
la route côtière en bord de mer où on aperçoit de loin des parcs à huîtres et à
moules.
Puis on prend de la hauteur dans un environnement champêtre. On peut
voir à flanc de colline des terrassements creusés par les Maoris qui servaient
à cultiver les « kumera » = patates douces.
On fait une halte dans la
ville de Coromandel le temps de déguster des mets à base de moule fumée, la
spécialité du coin !
On poursuit la route au sud et on
s’arrête en chemin pour faire les andouilles avec la plante endémique qui orne
tous les paysages ici et que l’on a nommé « le plumeau ».
On arrive en fin d’après midi à
Hot Water Beach : une plage qui à marée basse est le lieu d’un phénomène
géothermique ahurissant. Des sources thermales bouillonnent juste sous la
surface de l’eau et il suffit de creuser un trou dans le sable pour se créer un
jacuzzi naturel. Attention les pieds : par endroit l’eau chauffe à plus de
65°C !!!
La marée montante « à peine moins chaude » a vite
recouvert les petites piscines artisanales …
Le lendemain après un détour par
Tauranga et un pique nique en bord de plage, on rejoint Rotorua au centre de
l’île du Nord.
La ville est réputée pour sa vallée thermale et son importante
communauté maorie. On part faire la visite de Te Puia et de l’institut
néo-zélandais d’art et artisanat maori.
La visite guidée commence par
l’explication du nom originel du site = TE WHAKAREWAREWATANGAOTEOPETAUAAWAHIAO.
En gros cela a un rapport avec le premier chef de tribu Maori de la région dont
le nom était Wahiao !!! Le diminutif de ce nom propre à faire rougir le
plus long mot de la langue française est Whakarewarewa et Whaka pour les locaux !
Après ces considérations littéraires, on file au centre de formation des
apprentis sculpteurs ! Les conditions pour intégrer la formation de 3 ans
sont d’avoir entre 18 et 35 ans, d’avoir un peu de sang maori, d’être un mec et
d’être … moche (dixit le guide ;)) On peut voir les sculpteurs à l’œuvre
dans l’atelier ; ils créent et restaurent des statues, ornements, portes,
piliers de maisons, armes, etc …
Puis on
fait un tour à l’atelier le tissage (dont les cours sont dispensés à tous ceux
qui le souhaitent) !
Ensuite on se rend dans un petit
sanctuaire qui accueille 2 kiwis vivants. Ce sont d’étranges créatures
mi-oiseaux, mi-mammifères. Ils ont un bec pointu doué d’un odorat surdéveloppé,
ne vivent que la nuit, ont un plumage qui ressemble à un pelage, sont presque
aveugles, ont les 2 ovaires qui fonctionnent (ça, ça parle aux gynécos et aux
ornithologues) et n’ont pas d’ailes !!! On n’a pas le droit de les photographier
pour ne pas les perturber dans leur environnement …
Mare de boue fumante ! |
Le reste du site est consacré à la géologie.
En effet la région se situe à la jointure de 2 plaques tectoniques et est donc
le siège de phénomènes hors du commun. A quelques mètres se côtoient mares de
boue bouillonnante, geysers et sources d’eau chaude !
Geyser et piscine d'eau chaude |
On comprend mieux
l’odeur d’œuf pourri qui nous a surpris quand nous sommes arrivés dans la
ville. Un des geyser rejette en permanence une vapeur de souffre et plus de 20
fois par jour le plus grand geyser de Nouvelle Zélande entre en action et
projette en l’air des jets d’eau de 30 mètres
Guerrier maori |
En début de soirée on rejoint
l’enceinte maorie où nous attend une cérémonie particulière. On désigne parmi
notre groupe un chef de tribu qui s’avance vers la maison maorie. Un guerrier
lui offre une branche de fougère = signe de paix. Notre chef la ramasse et nous
sommes accueillis au sein de la maison.
Nos hôtes nous chantent des chants de
bienvenue « kia ora » puis nous divertissent en chants et danse.
Rémi fait le aka ! |
Les
femmes sont invitées à monter sur scène pour danser puis au tour des hommes
pour le aka « ka mate ka mate o, kia ora, kia ora ».
Le hangi encore fumant |
Yummi ! |
Le spectacle se
finit par un buffet de mets traditionnels dont le « hangi » un
assortiment de viandes (poulet, agneau, porc) et de légumes (potiron, patate
douce et pomme de terre) cuits sur des pierres chaudes sous la terre à couvert
pendant plusieurs heures.
On se régale avant de repartir en petit-train
redécouvrir le parc thermal et le geyser de 30 mètres qui jaillit sous le ciel
étoilé !!!
Une soirée mémorable à Whaka ^^
Toujours de superbes paysages... :-)
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûre de demander une démonstration de aka à votre retour, à voir la tête du frangin, ça fait peur !!!
Profitez bien et prenez des notes sur les recettes gastronomiques locales !
gros bisous à vous deux
ici j'ai remis en fonction la piscine,mais point d'eau à 65° elle voisine plutôt les 13°, ça ne m'a pas empêché de faire 2 immersions bien revigorantes.quant à notre barbecue il est beaucoup plus classique que celui des maories maisc'est bon quand même et ça sent le printemps. BIZ les kiwis.
RépondreSupprimermaintenant que Rémi maitrise le AKA, il ne lui reste plus qu'à intégrer l'équipe des All Blacks....après quelques séances de muscu pour obtenir une carrure de rugbyman!!
RépondreSupprimerje trouvais les noms allemands bien longs, mais là record battu.
bisous et à bientôt pour d'autres belles images