Sur la route à nouveau !

Nous voici repartis, dans un van plus grand (on y tiendrait à 3), et bien plus vieux (460K km au compteur ^^). Vous le découvrirez progressivement (lui et son frigooo !). On n’a plus de quoi brancher a tablette par contre. On va tenter de l’économiser pour pouvoir poster ;)

Le jeu vidéo de la conduite passe en 2.0 : diesel, boite auto et overdrive !
Après avoir entendu la loueuse me faire croire que ce dernier servait à mieux monter les côtes (hé oui, j’ai demandé à une nana.. !), on apprend grâce à Google qu’activer l’overdrive abaisse le régime moteur pour consommer moins une fois lancé à pleine vitesse. Bref, en gros, c’est pour passer en vitesse lumière, ou au moins, atteindre le 90 :D

Cap sur la "bay of islands", au nord d’Auckland.
Un petit archipel où il nous est proposé de … nager avec les dauphins Oô !
On signe et on embarque pour 4 heures de virée. On rejoint rapidement un premier groupe de ces mammifères joueurs et impressionnants :)

Voici des vidéos de notre première approche, puis de la raison qui nous a finalement fait rester au sec : on ne peut pas nager avec les dauphins s’ils ne sont pas prêts à jouer, quand des petits sont avec eux par exemple :p

On reste à regarder les plus sportifs nous impressionner avec des sauts à plusieurs mètres au dessus de l’eau, pendant que d’autres précèdent le bateau de 50 cm, juste en dessous de la surface. Magnifique !

On termine la sortie avec quelques otaries et une balade entre les îles au soleil, le vent dans les cheveux.

Le soir, on tente de rejoindre un camping gratuit. On réalise qu'en NZ, les petites routes sont encore pour beaucoup des "gravel roads", ou pistes de graviers :S On malmène notre véhicule pendant quelques dizaines de kilomètres avant de faire un détour par la nationale.
Quand on réalise que le chemin du camping est dans le même style, on se pose "à l’Australienne" sur le premier parking qu’on trouve. Hélas ! On ne tarde pas à se faire rappeler à l’ordre ! Un petit monsieur nous demande gentiment de trouver un endroit légal où passer la nuit.

Ce sera 30$ de camping, parce que les douches sont chaudes… on en profite, la température étant 10° inférieure ici !

Le lendemain, on passe saluer le plus grand Kauri de la forêt de Waipoua (15 m de circonférence), ses "4 sisters" et quelques uns de ses majestueux potes ;)
On laisse une pièce au "gardien du parking, et on se mouille/brosse consciencieusement les pieds avec l'équipement fourni en entrant/sortant de cette jolie forêt ^^

 

Les paysages qu'on traverse sont magnifiques. On passe de l'eau à la forêt, avec des petits plumeaux qui bordent la route, on en prend plein les yeux, même à travers le pare-brise.

On prend même le temps de s'arrêter à certains lookout pour ramener quelques souvenirs :)

On se méfie des pic-assiettes au moment du pic-nic : des gros poulets qui sont prêt à visiter le van pour se sustenter !

On arrive au coucher du soleil sur une plage de sable noir de la côte ouest, au niveau d’Auckland. On prend un peu de hauteur pour réaliser que des tas de surfeurs se disputent d’énormes vagues.

On sauve un insecte bizarre de la noyade et on regarde des jeunes moari s’improviser un "surf park" avec une branche d’arbre, avant de rejoindre un spot officiel de camping : on apprend vite !

 

Bien arrivés en Terre Kiwi

Après avoir passé 3 heures dans l’avion au sol à Sydney dans une atmosphère surchauffée pendant que les techniciens réparaient la clim’, nous avons finalement survolé l’océan pacifique pour arriver en Nouvelle Zélande à la tombée de la nuit. 

Notre hôte couchsurfeur Hamish un néo-zélandais de 53 ans nous a récupéré à l’aéroport et conduit chez lui où dormaient déjà une CS chilienne Sofia et sa copine coréenne Jey. Hamish nous a accueillis dans sa « maison du bonheur » où il a déjà accueilli plus de 500 couchsurfeurs du monde entier avec une gentillesse et une simplicité déconcertante. Il dit d’ailleurs qu’il préfère que les gens restent plus de 3 jours pour avoir le temps de mieux les connaitre. 

On fait connaissance en dégustant du pisco (boisson nationale chilienne ou péruvienne ?). 

Le lendemain matin Hamish part à 7h à l’aéroport récupérer Li qui arrive du Pérou… Nous on part à la découverte d’Auckland la capitale de la Nouvelle Zélande. Après un tour au visitor center où on récupère des brochures sur les locations de vans et sur les sauts en chute libre, on se rend à l’aquarium de la ville. Il a été conçu par Kelly Tarlton, le commandant Cousteau d’ici. 

 

 

On peut voir des pingouins nager dans une à 1°. Une salle entière est dédiée aux requins et on peut tout apprendre d’eux grâce à un logiciel interactif ; puis on passe dans un tunnel en verre où ils nagent au dessus de nous. On voit des raies de 3 mètres, des bernard-l’hermite, des cousins lointains de Nemo et même des hippocampes ^^ 

 

 

Puis on fait un tour dans le centre ville et on grimpe dans la plus haute tour (qui dépasse la Tour Eiffel de 4 mètres). On peut voir au loin les îles, les volcans qui pointent au cœur de la ville et la baie d’Auckland et son Harbour bridge.

 

 Le soir un débat anime Sofia et Li pour savoir à quel pays du Chili ou du Pérou attribuer l’origine du pisco (cf plus haut). 

 

 

Le lendemain on file au Musée de la ville. L’architecture extérieure contraste avec la structure bois de l’atrium. 

 

On découvre la particularité de cette île volcanique située à la jonction des plaques tectoniques australienne et pacifique. De nombreux volcans sont encore actifs et la dernière éruption est récente de 600 ans. On apprend que les Maori originaires des îles pacifiques et ayant suivi les oiseaux migrateurs pour rejoindre en canoé la Nouvelle Zélande il y a 800 ans ont vécu la formation d’îles volcaniques de la baie d’Auckland  comme l’île Ragitoto.

 On découvre quelques joyaux de la culture Maori (canoés, maisons, sculptures et objets du quotidien). La section histoire naturelle nous permet de voir des Kiwis (oiseaux emblématiques du pays, en voie d’extinction).

 

Et enfin on parcoure une section sur le rôle du pays dans les guerres mondiales.

 

On termine la journée par une ascension du Mont Eden le plus haut cratère d’Auckland qui offre une vue panoramique sur la ville. Puis on rejoint la maison de notre hôte où une nouvelle CS italienne, Marlène, nous donne plein de tuyaux sur les choses à faire en NZ.

Le lendemain on se met en quête d’un van à louer pour la suite de notre aventure. A midi 3 CS espagnols débarquent. Ils sont venus pour pratiquer l’escalade sportive. On cuisine pour le déjeuner une tortilla et un crumble à la banane que l’on mange à 17h. 

Quand notre hôte rentre il propose de nous emmener à One Tree Hill une autre colline renommée de la ville. On s’entasse joyeusement dans sa petite voiture (dont le coffre ne s’ouvre plus). 

 

Une balade pour grimper au sommet de la colline au soleil couchant nous fait découvrir la ville avec l’œil de celui qui y vit et toutes ses anecdotes.

 

On rentre cuisiner une cocca et des pâtes aux chanterelles (arrivées fraichement déshydratées des îles canaries dans le bagage de la CS espagnole) que l’on arrose de vin rouge pendant que Li exprime ses talents artistiques pour peindre nos visages avec de la peinture à l’huile. 

Le lendemain matin (après une folle semaine remplies de soirées à papoter tard tous les soirs) notre super hôte est encore prêt à nous conduire jusqu’au dépôt de location pour qu’on récupère notre van, même en ayant raté son réveil !!!

Back to Sydney : les "blue mountains" !

Après avoir déjeuné à côté de kangourous, vaches et témoins de Jéhovah un peu bavards ^^ on enchaine sur une journée de route (650 km).

On se pose pour une dernière nuit de van (!) à proximité des montagnes proches de Sydney, connues pour leur forêt d’eucalyptus qui produit un halo bleu.

La nuit de pleine lune se passe à 19° : on re-sort la polaire pour le diner, ça fait bizarre !

Le lendemain, on enchaine les petites marches vers des super lookouts et des cascades par une journée à la visibilité parfaite :)

 

De retour chez nos couchsurfers allemands (Anne-liese et Andreas) rencontrés 4 mois plus tôt, on est enfin aptes à faire visiter le van, mis en vente il y a une semaine sur gumtree.com.au, le site d'annonces préféré des Aussies.

On se rassure en recevant quelques appels de backpackers qui ne peuvent pas attendre (of course, on est passé par là..!).

On passe une première journée sans appel (lessive, recharge des batteries), donc on décide de baisser le prix de 500$ au vu du marché du moment. On fait quelques courses, les lasagnes pour nos hôtes et on se console en passant la soirée dans les équipements de la copropriété : muscu, jacuzzi, piscine :p

Les jours passent et se ressemblent trop. Pas d'appels. 

On fait des bananes flambées, et on baisse à nouveau de 500$, espérant trouver preneur et pouvoir profiter de notre week-end. Après une soirée crêpes, notre CS nous imprime même des annonces papier qu'on distribue dans les auberges de jeunesse du centre ville... un français nous appelle !

Ce sont en fait deux petits jeunes, dont un semble s'y connaitre en mécanique. Après avoir tenté d'improviser un check-up dans un garage (prévu 180$, mais pas avant lundi !) ils négocient dur, ayant l'avantage d'avoir 15 jours devant eux... on accepte un prix un peu plus bas.

Après l'échange d'argent, on signe les papiers, et c'est le moment que choisit un autre acheteur pour m'appeler et demander de voir le van en urgence !! Rah, c'est pas grave, c'est bon, on a le budget pour profiter de la Nouvelle-Zélande ! Ciao Cousin Mike ;) !

Bon, maintenant qu'on est redevenus piétons, il est temps de refaire nos sacs ^^'

On confirme un week-end (qu'on qualifiera de totalement "à l'arrache") à Jervis Bay avec notre première hôte française (Séverine), son chéri (Christophe) et un pote (Vincent, informaticien ;). Ils nous proposent de les accompagner à 3h de la ville pour un week-end "vacance" : on signe !

On retrouve avec nostalgie notre première plage de sable blanc et notre premier barbecue d'il y a 4 mois, mais cette fois-ci avec une planche de surf et un bodyboard (plus court) pour s'amuser dans les vagues :)

On passe la nuit en camping "sauvage" parce que le camping était officiellement plein... mais dans l'enceinte du camping quand même, parce qu'il y a toujours de la place pour une tente de fortune ! La nuit est courte et agitée, on est content de la terminer sur la plage, après un petit dèj' atypique.

 

On fera un peu de snorkeling et de baignade, pendant qu'un avion de l'armée largue des para un peu plus loin.

Re-barbec, un peu de musique... on quitte l'Australie en beauté :D !