lundi 27 janvier 2014

A travers l'Outback

En retournant vers le sud, l'air redevient moins humide. C'est maintenant le passager qui bronze (ou crâme !) le matin, et le conducteur l'après-midi :p
On revient donc au niveau du carrefour connu sous la dénomination "three ways" où on tourne (ça faisait longtemps !) direction l'est et le Queensland.
On est alors en plein "outback", avec des fermes d'élevage partout, et tous les gens du coin en pickup avec chapeau (style rednecks du Texas ;)

On a l'occasion d'y visiter le musée dédié au fossiles découverts sur le site exceptionnel de Riversleigh. On y découvre une époque des émeus et wombats géants, où certains kangourous étaient carnivores et certains crocos montaient aux arbres ^^

 
On pouvait même jouer au paléontologue ! J'y aurais passé ma journée il y a... 15 ans :D

 

Ce n'est plus l'accès wifi où les prises de courant qui nous attirent dans les librairies sur la route, mais l'air climatisé !!

Le soleil pique vraiment très fort, on s'expose au minimum. On boit beaucoup, et ici, c'est la "bore water" (extraite directement du sol) qui est étiquetée potable (bien que passablement râpeuse et salée :S)

 

Le paysage évolue tout doucement à mesure que la civilisation se fait plus présente. Désormais, on distingue même un peu de relief, derrière les termitières qui finissent pas disparaitre.

 
Les quelques "villes" qu'on traverse ne sont parfois connue que pour la découverte d'un squelette d'un gros mammifère marin (l'occasion d'un musée avec des tas de dinosaures en plastique - soupir !)





 
Le côté sympa de la région est que les aires de repos incluent parfois des douches et des salles climatisées. Sur la route aussi, des "driver reviver" incitent régulièrement les gens à faire des pauses le long des routes : des bénévoles y distribues eau fraiche, café et biscuits. Pratique quand les mouches nous obligent à déjeuner à l'arrache dans le van :) !
  
 
Le jour de la fête nationale (26 janvier, jour marquant de la colonisation en 1788), on était à Townsville. On a surtout profité du marché, et d'une super expo gratuite sur l'histoire de la marque Lego :)





 Du bois au plastique, de plus en plus perfectionnés, ceux de 1975 ont pris un coup de vieux à côté de ce qui sort aujourd'hui !

dimanche 26 janvier 2014

Litchfield NP



Le second parc national du Top End que l’on a visité est le Litchfield. Situé à une centaine de km au sud  de Darwin, les routes goudronnées permettent de se rendre à presque tous les sites réputés du parc ; la baignade y est souvent interdite pour cause de forts courants et de crocodiles mais les sites sont superbes.
 
On voit les termitières géantes : nommées les magnetic termite mound car les termites sont équipées de capteurs magnétiques qui leur permettent d’orienter l’axe de la termitière dans un axe Nord Sud pour optimiser l’ensoleillement de la structure !!! Bluffant. Les termitières géantes peuvent mesurer jusqu’à 7 mètres.

 

 

Ensuite on file aux Florence falls :  jolie cascade où on peut se baigner (l’eau est à 26°) = un régal ! 








 


On rentre par une balade en pleine Rain forest ; les petits ponts qui enjambent la rivière sont submergés : on a l’impression d’être de vrais aventuriers !!







Le reste du parc nous emmène voir des cascades diverses et variées. 

Buley Rockhole
Wangi Falls
Tolmer Falls

L'aire de baignade complètement immergée
  


On rencontre même des animaux sauvages ^^


 


Le soir on profite d’un chouette coucher de soleil !

jeudi 23 janvier 2014

Darwin !

Après cette courte nuit, entourés de moustiques 2.0, nous arrivons enfin à la destination finale de notre détour de 2000 Km :) Darwin, capitale de ce qui est appelé ici le "Top end"... et des crocos.

A 11h31, il fait 30° (ressenti 34). Plus d'exposition directe au soleil, ça tombe bien, notre crème a beau être water- voir transpi-proof, c'est à l'application qu'elle aurait eu du mal à atteindre la peau ^^'

On se réfugie rapidement au centre d'information visiteur avant de goûter à la clim du renommé Crocosaurus Cove. Les excursion "into the wild" étant assez chères en cette saison pour voir des petits crocodiles sauter, sous la pluie !

Ce centre regroupe beaucoup de crocodiles d'eau douce ou de mer (salty one) devenus incapables de survivre dans la nature.

On verra l'imposant héro du film Crocodile Dundee (6m de long), qui, s'il n'est pas psychopathe (ou gay !), est resté célibataire après avoir tenté de manger toutes les femelles qu'on lui a présenté..!

Beaucoup d'attraction étaient proposées aux touristes : nager avec les crocos derrière une vitre, plonger dans leur bassin dans un cylindre de verre au moment du repas, nourrir les plus petits avec des pseudos canne à pèche, ...

Il ne valait mieux pas faire tomber sa casquette, on était prévenus ! ----->

 

Un reptile center, encore plus complet que celui d'Alice Springs nous a enfin permis de voir ces lézards à colerette dont on avait tant entendu parler (en plus de beaucoup d'autres).

On a même eu droit à une séance de nourrissage de serpent, à grand renfort de rat mort (bah oui, c'est illégal de donner un vertébré vivant à manger à un autre, c'est pas des sauvages les australiens :p) retransmis sur écran géant, miam !


Une visite guidée au pays des tortues chelou nous a permis de les découvrir et de les toucher :



Puis un joli aquarium clôturait la visite en montrant des carpes à l'échelle 20/1, des raies et des poissons scie (p'tit Ju, dis-moi que tu ne liras pas ça ;) ... bref, des très gros poissons !

Tant de choses à voir qu'on s'est laissé prendre par le temps ! Il faisait faim (en plus de sommeil), il pleuvait pas mal... On s'est laissé tenter par un resto Thaï à côté du centre d'expo :)

 
 Après une "free cold shower" (jamais assez froide !) comme il en est souvent proposé au bord des plages, on a récolté quelques coquillages... et C'EST TOUT ! Même Charlotte s'est retenue de piquer une tête, suite à la réponse de la femme du visitor center, tout sourire : "si vous vous baignez à Darwin, que ce soit par les crocos, les requins ou les méduses : vous mourrez :D !"

On a donc naturellement préféré visiter le musée du Northern Territory : gratuit, climatisé, et vraiment bien présenté :)

Toujours les classiques, dans une autre ambiance, assez feutrée : l'évolution de l'Australie depuis la création, un peu d'art arborigène, mais aussi toute une expo sur le cyclone Tracy, qui (pour rappel) à rasé Darwin de la carte la nuit de noël 74.
Des photos satellites impressionnantes (avant, après, aujourd'hui) nous rappellent que la ville fut reconstruite en 3 ans seulement.
 
Qu'est-ce qu'on ferait pas pour vivre sous les tropiques ! (ils sont fous ces Darwiniens ^^)

Le Top End



Quelques centaines de kilomètres avant Katherine le décor change : la végétation devient dense et luxuriante, l’eau réapparait sous toutes ses formes (la chlorophylle des arbres, les ruisseaux ondulants, le ciel couvert et l’humidité de l’air). La température du thermomètre redescend à 26° mais on ressent une chaleur lourde et moite ; les averses coulent à flots pendant 40 minutes, puis l’eau s’évapore du sol pour nous faire un hammam naturel = bienvenus en zone tropicale !!!

 

On part visiter le Nitmuluk National Park à l’est de Katherine : on nous prévient que la baignade dans la rivière est interdite pour cause de crocodile ! 


 


On fait une petite marche jusqu’à un point de vue des gorges. Arrivés au sommet la pluie commence à tomber et pas un arbre pour se réfugier ; ça nous rafraichit mais on est trempés jusqu’aux os :)



Ensuite on prend la direction du Kakadu National Park : à l’entrée du parc on nous apprend qu’on est les premiers touristes de la journée et sûrement les seuls. 


Le parc s’étend sur 20000 hectares, 400 kms de route goudronnée permettent de le parcourir, les pistes pour 4x4 sont majoritairement fermées car inondées, la baignade est interdite dans l’ensemble du parc à cause des crocodiles. 

 


 On parvient quand même à aller admirer quelques beaux points de vue sur la forêt tropicale. On fait une grimpette d’une heure sur des sentiers caillouteux glissants au milieu de la végétation et de la faune locale. 
 




 




Un détour par le cultural center nous apprend le cycle des saisons selon les indigènes. 


 
 

Enfin on accède à Nourlangie Rock un site de peintures rupestres : un genre de musée en plein cœur d’un écrin de verdure.





 

En altitude la vue est à couper le souffle : des hectares de forêt à perte de vue et au loin des falaises qui marquent le début du territoire d’Arhnem, une terre aborigène préservée …




 


Le soir on a tenté de dormir aux abords du parc … Le combo marécages + chaleur + humidité nous a amené une nué de moustiques et malgré la moustiquaire ils nous ont attaqué toute la nuit !