dimanche 19 janvier 2014

Outback Chapter 2 : Uluru



(prononcez « tchapteur tou : oulourou » pour que ça rime :p)

Nous arrivons dans le « Northern Territory » : grand comme 3 fois la France, et peuplé comme … ½ ville de Lyon :p (on apprendra plus tard qu’il y a plus de crocos que d’habitants !)
Comme souvent, le climat semble expliquer la désertion démographique. Nous, on arrive en pleine « wet season », ou saison où il pleut … presque pas tout le temps :)
En Tasmanie, on avait croisé une dame qui fuyait le NT après y avoir passé 40 ans : « chaque été me semblait encore pire que l’année qui précécdait ». Il semble coutumier d’en parler comme étant la « suicide season » :S chic !

On réalise en recomparant nos montres qu’on a encore gagné 1h (ça ne nous fait plus que 8h30 de décalage avec la France, pour ceux qui suivent ;)

 L’Ayers rock, donc, qui fait plutôt penser les lyonnais à un pub pour étudiants bièrophiles, (Uluru en langue aborigène) est un énorme caillou monobloc dont la partie immergée au dessus du sable est le symbole le plus célèbre de l’Australie centrale.

On connait surtout ses rendus au coucher du soleil où, d’après notre guide papier : « il prend d’étonnant reflets changeants […] qui ne font que rehausser sa magie » … bon, on a tenté … d’après les photographes sur place, il aurait fallu que tous les nuages devant le soleil se trouvent plutôt au dessus du rocher.. !

Bref, on s’est consolé de notre « dark Uluru » avec une visite guidée par un ranger le lendemain à l’aube (après 11h, la chaleur interdit les visites ^^). 

Merci à ma pote Manu de nous avoir fait investir dans un filet à mouches ! On suit mieux les commentaires sans 3 de ces bestiaux dans chaque orifice facial !!

Le guide était un vrai passionné, qui en savait long sur le mode de vie des aborigènes du coin. Il nous a fait passer plusieurs de leurs outils traditionnels. On a même fini en discussion, moins prévue par sa fonction, autour de l’intégration de ces populations. Tout n’est pas rose, il était un peu gêné d’en parler en uniforme ^^’
A savoir que les aborigènes sont propriétaires des terres où se situe Uluru depuis la fin du siècle dernier seulement, et qu’on continue d’en permettre l’escalade, alors que d’après notre guide :

1 - c’est dangereux, 36 personnes en sont déjà mortes, le sommet n’est pas du tout plat et empêchent les hélicos d’intervenir dans des temps que nécessite la chaleur ambiante
2 - c’est parfaitement irrespectueux des croyances aborigènes qui considèrent le lieu sacré
3 - c’est désastreux d’un point de vue écolo, parce que tout ce que perdent les milliers de touristes chaque saison (téléphone, appareils photos, et tous les métaux lourds qu’ils contiennent) se retrouve dans les pluies qui balayent parfois le sommet. Et les cascades qui se créent à ce moment sont assez rares pour être particulièrement appréciées de toute la faune et la flore…


 
Du coup, ça nous passe notre envie d’escalade, et on laisse le chemin de chaine « déconseillé » pour aller apprécier Kata Tjuta (aka « les Olgas »). 36 dômes de pierre qu’on avait perçus de loin la veille au soir. Moins connus, même si le plus grand dépasse Uluru de 200m !
  

<----- L’occasion d’un « où est Charlotte ? » impressionnant (que la résolution d’upload ne permettra peut-être même pas d’apprécier complètement !



 
Sur le chemin du retour, c’est la PANNE !! d’essence, enfin ! Ça faisait 150 km que je tentais de vider le réservoir pour connaitre sa taille exacte, pour rentabiliser notre jerricane d’essence (les stations sont rares, et souvent hors de prix), et pour le fun, aussi :D Finalement, il y avait bien une réserve, et on pouvait faire 100 bornes dessus… Charlotte flippera moins souvent ;) !

4 commentaires:

  1. De plus en plus beau et surprenant!
    Toute cette chaleur, ce désert, on ne peut pas s'empêcher d'être un peu inquiets pour vous, même si on vous sait prudents.
    Très grosses bises des très vieux grands-parents.

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  2. Ah je suis contente qu'un de mes conseils soit utile : vive les filets à mouches :)
    Amusez-vous bien!!
    Gros bisous

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  3. c'est bien la 1ère fois que je vois quelqu'un content de tomber en panne d'essence!

    continuez à nous émerveiller - bises

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