(prononcez « tchapteur tou : oulourou » pour que
ça rime :p)
Nous arrivons dans le « Northern
Territory » : grand comme 3 fois la France, et peuplé comme … ½ ville
de Lyon :p (on apprendra plus tard qu’il y a plus de crocos que
d’habitants !)
Comme souvent, le climat semble expliquer la désertion démographique.
Nous, on arrive en pleine « wet season », ou saison où il pleut …
presque pas tout le temps :)
En Tasmanie, on avait croisé une dame qui
fuyait le NT après y avoir passé 40 ans : « chaque été me semblait
encore pire que l’année qui précécdait ». Il semble coutumier d’en parler
comme étant la « suicide season » :S chic !
On réalise en recomparant nos montres qu’on a encore gagné
1h (ça ne nous fait plus que 8h30 de décalage avec la France, pour ceux qui
suivent ;)
Bref, on s’est consolé de notre « dark Uluru »
avec une visite guidée par un ranger le lendemain à l’aube (après 11h, la
chaleur interdit les visites ^^).
A savoir que les aborigènes sont propriétaires des terres où
se situe Uluru depuis la fin du siècle dernier seulement, et qu’on continue
d’en permettre l’escalade, alors que d’après notre guide :
1 - c’est dangereux, 36 personnes en sont déjà mortes, le
sommet n’est pas du tout plat et empêchent les hélicos d’intervenir dans des
temps que nécessite la chaleur ambiante
2 - c’est parfaitement irrespectueux des croyances
aborigènes qui considèrent le lieu sacré
3 - c’est désastreux d’un point de vue écolo, parce que tout
ce que perdent les milliers de touristes chaque saison (téléphone, appareils
photos, et tous les métaux lourds qu’ils contiennent) se retrouve dans les
pluies qui balayent parfois le sommet. Et les cascades qui se créent à ce
moment sont assez rares pour être particulièrement appréciées de toute la faune
et la flore…
Du coup, ça nous passe notre envie d’escalade, et on laisse
le chemin de chaine « déconseillé » pour aller apprécier Kata Tjuta
(aka « les Olgas »). 36 dômes de pierre qu’on avait perçus de loin la
veille au soir. Moins connus, même si le plus grand dépasse Uluru de
200m !
Sur le chemin du retour, c’est la PANNE !! d’essence,
enfin ! Ça faisait 150 km que je tentais de vider le réservoir pour
connaitre sa taille exacte, pour rentabiliser notre jerricane d’essence (les
stations sont rares, et souvent hors de prix), et pour le fun, aussi :D
Finalement, il y avait bien une réserve, et on pouvait faire 100 bornes dessus…
Charlotte flippera moins souvent ;) !
Wouaaah! :->
RépondreSupprimerDe plus en plus beau et surprenant!
RépondreSupprimerToute cette chaleur, ce désert, on ne peut pas s'empêcher d'être un peu inquiets pour vous, même si on vous sait prudents.
Très grosses bises des très vieux grands-parents.
Ah je suis contente qu'un de mes conseils soit utile : vive les filets à mouches :)
RépondreSupprimerAmusez-vous bien!!
Gros bisous
c'est bien la 1ère fois que je vois quelqu'un content de tomber en panne d'essence!
RépondreSupprimercontinuez à nous émerveiller - bises