vendredi 4 avril 2014

Coromandel et TE WHAKAREWAREWATANGAOTEOPETAUAAWAHIAO



On poursuit notre route vers la presqu’île de Coromandel au sud-est d’Auckland. On commence par une virée sur la route côtière en bord de mer où on aperçoit de loin des parcs à huîtres et à moules. 




Puis on prend de la hauteur dans un environnement champêtre. On peut voir à flanc de colline des terrassements creusés par les Maoris qui servaient à cultiver les « kumera » = patates douces. 

 


On fait une halte dans la ville de Coromandel le temps de déguster des mets à base de moule fumée, la spécialité du coin !


 




On poursuit la route au sud et on s’arrête en chemin pour faire les andouilles avec la plante endémique qui orne tous les paysages ici et que l’on a nommé « le plumeau ».


On arrive en fin d’après midi à Hot Water Beach : une plage qui à marée basse est le lieu d’un phénomène géothermique ahurissant. Des sources thermales bouillonnent juste sous la surface de l’eau et il suffit de creuser un trou dans le sable pour se créer un jacuzzi naturel. Attention les pieds : par endroit l’eau chauffe à plus de 65°C !!!
 



La marée montante « à peine moins chaude » a vite recouvert les petites piscines artisanales …


 




Le lendemain après un détour par Tauranga et un pique nique en bord de plage, on rejoint Rotorua au centre de l’île du Nord.


La ville est réputée pour sa vallée thermale et son importante communauté maorie. On part faire la visite de Te Puia et de l’institut néo-zélandais d’art et artisanat maori. 

La visite guidée commence par l’explication du nom originel du site = TE WHAKAREWAREWATANGAOTEOPETAUAAWAHIAO. En gros cela a un rapport avec le premier chef de tribu Maori de la région dont le nom était Wahiao !!! Le diminutif de ce nom propre à faire rougir le plus long mot de la langue française est Whakarewarewa et Whaka pour les locaux ! 



Après ces considérations littéraires, on file au centre de formation des apprentis sculpteurs ! Les conditions pour intégrer la formation de 3 ans sont d’avoir entre 18 et 35 ans, d’avoir un peu de sang maori, d’être un mec et d’être … moche (dixit le guide ;)) On peut voir les sculpteurs à l’œuvre dans l’atelier ; ils créent et restaurent des statues, ornements, portes, piliers de maisons, armes, etc …
 
 








Puis on fait un tour à l’atelier le tissage (dont les cours sont dispensés à tous ceux qui le souhaitent) !





Ensuite on se rend dans un petit sanctuaire qui accueille 2 kiwis vivants. Ce sont d’étranges créatures mi-oiseaux, mi-mammifères. Ils ont un bec pointu doué d’un odorat surdéveloppé, ne vivent que la nuit, ont un plumage qui ressemble à un pelage, sont presque aveugles, ont les 2 ovaires qui fonctionnent (ça, ça parle aux gynécos et aux ornithologues) et n’ont pas d’ailes !!! On n’a pas le droit de les photographier pour ne pas les perturber dans leur environnement …

Mare de boue fumante !
Le reste du site est consacré à la géologie. En effet la région se situe à la jointure de 2 plaques tectoniques et est donc le siège de phénomènes hors du commun. A quelques mètres se côtoient mares de boue bouillonnante, geysers et sources d’eau chaude ! 


Geyser et piscine d'eau chaude


On comprend mieux l’odeur d’œuf pourri qui nous a surpris quand nous sommes arrivés dans la ville. Un des geyser rejette en permanence une vapeur de souffre et plus de 20 fois par jour le plus grand geyser de Nouvelle Zélande entre en action et projette en l’air des jets d’eau de 30 mètres 



Guerrier maori
En début de soirée on rejoint l’enceinte maorie où nous attend une cérémonie particulière. On désigne parmi notre groupe un chef de tribu qui s’avance vers la maison maorie. Un guerrier lui offre une branche de fougère = signe de paix. Notre chef la ramasse et nous sommes accueillis au sein de la maison. 
 




Nos hôtes nous chantent des chants de bienvenue « kia ora » puis nous divertissent en chants et danse.
Rémi fait le aka !




Les femmes sont invitées à monter sur scène pour danser puis au tour des hommes pour le aka « ka mate ka mate o, kia ora, kia ora ». 







Le hangi encore fumant
Yummi !
Le spectacle se finit par un buffet de mets traditionnels dont le « hangi » un assortiment de viandes (poulet, agneau, porc) et de légumes (potiron, patate douce et pomme de terre) cuits sur des pierres chaudes sous la terre à couvert pendant plusieurs heures. 






On se régale avant de repartir en petit-train redécouvrir le parc thermal et le geyser de 30 mètres qui jaillit sous le ciel étoilé !!!
Une soirée mémorable à Whaka ^^

3 commentaires:

  1. Toujours de superbes paysages... :-)
    Je ne suis pas sûre de demander une démonstration de aka à votre retour, à voir la tête du frangin, ça fait peur !!!
    Profitez bien et prenez des notes sur les recettes gastronomiques locales !
    gros bisous à vous deux

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  2. ici j'ai remis en fonction la piscine,mais point d'eau à 65° elle voisine plutôt les 13°, ça ne m'a pas empêché de faire 2 immersions bien revigorantes.quant à notre barbecue il est beaucoup plus classique que celui des maories maisc'est bon quand même et ça sent le printemps. BIZ les kiwis.

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  3. maintenant que Rémi maitrise le AKA, il ne lui reste plus qu'à intégrer l'équipe des All Blacks....après quelques séances de muscu pour obtenir une carrure de rugbyman!!
    je trouvais les noms allemands bien longs, mais là record battu.
    bisous et à bientôt pour d'autres belles images

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